Le contrat d’assurances est habituellement
composé de :
- - conditions particulières (ce qu’on appelle habituellement
« le contrat »), récapitulant le risque et les garanties,
- - et des conditions générales (précisant toutes
les modalités en cas de sinistre notamment), en général sous forme de livret un
peu épais, que personne n’a envie de lire… sauf que...
Bien souvent, les conditions
particulières renvoient « aux
conditions générales dont l’assuré reconnaît avoir reçu un exemplaire »…et
que cette formulation fait toute la différence !
Les assurés sont de plus en plus
nombreux à considérer ne pas avoir été informés précisément sur leur contrat
puisqu’ils n’ont pas eu connaissance des éléments mentionnés dans les conditions
générales.
Tel était le cas dans une
affaire, dans laquelle les assurés avaient signé les conditions particulières,
mais pas les conditions générales et considéraient ignorer les informations
présentes dans les conditions générales car il faisait « confiance à l’assureur
en sa qualité de professionnel »…
Ils ont été sanctionnés : La
Cour de Cassation a rappelé qu’ils avaient signé les conditions particulières
qui énonçaient qu’ils reconnaissaient avoir reçu un exemplaire des dispositions
générales. (Cass. 2ème Civ.
13 septembre 2018, n°17-23160)
Les juges considèrent qu’il
appartient à l’assuré de s’informer de ce qu’il signe, et des documents qui lui
sont remis. Si l’assuré ne respecte pas les conditions générales visées au « contrat »
(dispositions particulières), il sera sanctionné.
Un conseil donc aux
assurés : lorsque vous signez un contrat d’assurances, lisez bien les
conditions particulières. Si elles renvoient à des conditions générales,
vérifiez que vous les avez bien reçus, et lisez- les ou faites-les vous
expliquer par l’assureur car elles vous seront opposables.